Après des mois de reports interminables, je me résous enfin à prendre le temps d'écrire. Pourtant Dieu sait que dans mon état actuel c'est presque vital que j'écrive...écrire est mon exutoire...
Ecrire dans mon blog n'est qu'un élément d'une très longue liste de choses à faire...et que je finis par ne jamais faire...ou que j'abandonne à mi-chemin.
Tous les prétextes sont bons: je vais d abord prendre un bain ensuite m'y mettre, je vais d'abord regarder un DVD ensuite m'y mettre, je le ferai demain j ai encore le temps...Jusqu'au jour ou ça me tombe inévitablement sur la tête et que j'entame une course contre la montre pour accomplir enfin ladite tache...
Je me suis toujours demandée pourquoi j'étais une "retardataire chronique"...Examens, vaccination du chat, permis de conduire, soins dentaires...je remets tout à la dernière minute...sans m'en rendre compte...je fuis...
Puis un jour j'ai su que mon mal se cachait sous le nom barbare de "procrastination"! Ce mot existe dans le Petit Robert et définit la " tendance pathologique à tout remettre au lendemain". Et alors? est-ce forcement un problème? qui ne l'a pas déjà fait un jour ou l'autre?
La procrastination peut être bénéfique lorsqu'il s'agit de prendre le temps de réfléchir, d'évaluer et de prendre du recul pour prendre une décision ou faire un choix et devient de ce fait un moyen d'adaptation. Si par contre les conséquences des reports et des retards agissent de façon néfaste sur le travail, la vie social, le moral etc., la procrastination devient destructrice... Il m'est souvent arrivé de laisser une révision pour un examen ou la rédaction d'un rapport jusqu'à la dernière minute, car parfois travailler dans le stress de l'urgence me stimule! Mais ça je le faisais inconsciemment...et dans ce cas ça va, l'effet est positif. Il m'est cependant arrivé que ces reports me valent de fâcheuses conséquences dont je n'ai pas envie de me souvenir. Il existe différents degrés de procrastination avec des conséquences plus ou moins graves: une vaisselle qui s'empile, des rapports remis en retard, une année de perdue à cause d'une date butoir non respectée, une maladie qui s'aggrave car on a eu peur d'aller chez me médecin, une rupture...
Je devine déjà la réaction de certains face à ces propos: c'est de la paresse! de la mauvaise volonté!... Que nenni! Le procrastinateur souffre...et c'est sa façon de fuir pour se protéger...Se protéger de son manque de confiance en lui, de sa peur d'affronter certaines situations.
Dans ma quête pour comprendre mon mal, j'ai appris par exemple qu'on retrouvait cette tendance chez la majorité des personnes dépressives et qu'elle apparaissait souvent au fil du cursus scolaire et touchait surtout des étudiants doués et qui réussissent d'habitude facilement aux épreuve . A force de devoir maintenir un effort inhabituel face à une difficulté, ces derniers finissent par perdre confiance en eux et angoissent. Cette angoisse je ne la connais que trop bien et m'envahit dès que je dois entreprendre de faire quelque chose...Une angoisse paralysante qui cache une peur panique de l'échec avant même d'avoir essayé!
Je ne sais pas quand exactement le doute, le manque de confiance en moi, et l'angoisse sont devenue le leitmotiv de toute une vie...
Ça fait des années que je cherche le "bon moment" pour faire un travail sur moi, me pencher sur ce qui ne va pas vraiment, voir un médecin pour revoir mon traitement que je prends maintenant depuis longtemps sans véritable suivi...à chaque fois c'est un nouveau boulot, une nouvelle formation, une nouvelle situation, une nouvelle ville...jusqu'à ce que je reçoive une bonne claque dans la gueule la semaine dernière...me sommant d'arrêter d'être une éternelle fugitive...
Ecrire dans mon blog n'est qu'un élément d'une très longue liste de choses à faire...et que je finis par ne jamais faire...ou que j'abandonne à mi-chemin.
Tous les prétextes sont bons: je vais d abord prendre un bain ensuite m'y mettre, je vais d'abord regarder un DVD ensuite m'y mettre, je le ferai demain j ai encore le temps...Jusqu'au jour ou ça me tombe inévitablement sur la tête et que j'entame une course contre la montre pour accomplir enfin ladite tache...
Je me suis toujours demandée pourquoi j'étais une "retardataire chronique"...Examens, vaccination du chat, permis de conduire, soins dentaires...je remets tout à la dernière minute...sans m'en rendre compte...je fuis...
Puis un jour j'ai su que mon mal se cachait sous le nom barbare de "procrastination"! Ce mot existe dans le Petit Robert et définit la " tendance pathologique à tout remettre au lendemain". Et alors? est-ce forcement un problème? qui ne l'a pas déjà fait un jour ou l'autre?
La procrastination peut être bénéfique lorsqu'il s'agit de prendre le temps de réfléchir, d'évaluer et de prendre du recul pour prendre une décision ou faire un choix et devient de ce fait un moyen d'adaptation. Si par contre les conséquences des reports et des retards agissent de façon néfaste sur le travail, la vie social, le moral etc., la procrastination devient destructrice... Il m'est souvent arrivé de laisser une révision pour un examen ou la rédaction d'un rapport jusqu'à la dernière minute, car parfois travailler dans le stress de l'urgence me stimule! Mais ça je le faisais inconsciemment...et dans ce cas ça va, l'effet est positif. Il m'est cependant arrivé que ces reports me valent de fâcheuses conséquences dont je n'ai pas envie de me souvenir. Il existe différents degrés de procrastination avec des conséquences plus ou moins graves: une vaisselle qui s'empile, des rapports remis en retard, une année de perdue à cause d'une date butoir non respectée, une maladie qui s'aggrave car on a eu peur d'aller chez me médecin, une rupture...
Je devine déjà la réaction de certains face à ces propos: c'est de la paresse! de la mauvaise volonté!... Que nenni! Le procrastinateur souffre...et c'est sa façon de fuir pour se protéger...Se protéger de son manque de confiance en lui, de sa peur d'affronter certaines situations.
Dans ma quête pour comprendre mon mal, j'ai appris par exemple qu'on retrouvait cette tendance chez la majorité des personnes dépressives et qu'elle apparaissait souvent au fil du cursus scolaire et touchait surtout des étudiants doués et qui réussissent d'habitude facilement aux épreuve . A force de devoir maintenir un effort inhabituel face à une difficulté, ces derniers finissent par perdre confiance en eux et angoissent. Cette angoisse je ne la connais que trop bien et m'envahit dès que je dois entreprendre de faire quelque chose...Une angoisse paralysante qui cache une peur panique de l'échec avant même d'avoir essayé!
Je ne sais pas quand exactement le doute, le manque de confiance en moi, et l'angoisse sont devenue le leitmotiv de toute une vie...
Ça fait des années que je cherche le "bon moment" pour faire un travail sur moi, me pencher sur ce qui ne va pas vraiment, voir un médecin pour revoir mon traitement que je prends maintenant depuis longtemps sans véritable suivi...à chaque fois c'est un nouveau boulot, une nouvelle formation, une nouvelle situation, une nouvelle ville...jusqu'à ce que je reçoive une bonne claque dans la gueule la semaine dernière...me sommant d'arrêter d'être une éternelle fugitive...
2 commentaires:
aaaah là là !!! toute l'histoire de ma vie :D
quand t'auras trouvé le bon moment passe me prendre,je te suivrai juste apres... quelque chose!!!
sympa l'image!!
(que je t'aime!)
aloors là...moi je me dis que c'est pas pour rien que je t'apprécie ma belle!!! c'est moi tt craché et recraché...:)
mais bon, ne dit-on pas déja que quand on met le doigt sur le mal on est déja sur le chemin de la guérison?!! ...si tu trouve la voie, "gourourise" toi pr nous...:)
en attendant, t'arrête pas d'écrire...et ça c'est un ordre!!!
moua777
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