jeudi 18 septembre 2008

Sauve qui pue !





Comme d’habitude, Y. arriva en retard à sa réunion hebdomadaire du club d’infographie. Et encore une fois, il se mit à bafouiller les mêmes excuses « Désolé les gars, j’ai eu du mal à trouver un taxi, et en plus il n’avait pas la monnaie et on a du … », Lorsque J. le coupa net :


« Attends une seconde toi ! Mais tu ne jeûnes pas ma parole ! »
Y : « Heu…kifach ? Comment ça je ne jeûne pas ? »
J : « Ben je sais pas ! mais tu as pas l’haleine de quelqu’un qui jeûne ! »


Moralité : Si vous n’avez pas une haleine de phoque un jour de ramadan, vous êtes passible de lourds soupçons de mécréance !


Ramadan ou pas, des gens qui puent de la gueule y’en a toujours : hygiène, hygiène, hygiène !
Comme s’il n’était pas déjà pénible de supporter tous les jours les effluves de fauve émanant de pauvres individus victimes de pénurie de déodorants ou de savon !


Certains se réfugient derrière le hadith qui dit que l’haleine du jeûneur est plus agréable à Allah que l'odeur du musc...
Moi je leur dis qu’en attendant, on est sur terre…je ne suis qu'une pauvre mortelle qui prefère le musc et qui tient à maintenir une distance de sécurité avec ses interlocuteurs !









dimanche 29 juin 2008

Ca me fond les boules!


J’aimerai comprendre ! Non mais j’aimerai vraiment comprendre ! Il y a tellement de choses que j’aimerai comprendre en ce bas monde, qu’une vie entière ne suffirait pas ! Mais qu’est ce que je raconte ? Même les 9 vies d’un chat ne suffiraient pas… (et puis pourquoi « 9 » au fait ?)
Entre autres choses que je ne comprenais pas, c’est pourquoi maintenir un glacier ouvert, quand on n’est pas fichu d’avoir la clim ! Une enseigne mondialement connue. Et je ne parle même pas du confort du client. Je me suis dit pas grave yallah la clim ce n’est pas écologique…mais lorsque je me suis vu servir une coupe Macadamia sans Macadamia, et bien j’ai voulu comprendre ! Déjà qu’à côté de moi, Waaayli, dégoutée, peinait à avaler son sorbet agonisant dans une mare de yaourt tiède. Le serveur se pensant futé, me dit que comme tout le Macadamia avait fondu, il l’avait remplacé avec du Strawberry-cheesecake qui lui « tenait encore un peu le coup », pour éviter de me servir un truc « pas frais » !
Quand il fait 38 degrés et qu’on a envie de fraîcheur et qu’on fantasme sur une glace dans un endroit frais et que ladite glace n’est même pas donnée…Désolée, mais je ne comprends pas.
Heureusement ou malheureusement, cette courte page publicitaire interrompit l’émission-débat qui se déroulait dans mon esprit…encore une chose que je ne comprenais pas…les hommes…
Ouais bon je sais c’est pas un scoop. D’autant plus que le sujet est saturé, mâché, avalé, régurgité, ravalé ensuite et rebelote…Ca me fait marrer le nombre de diapo censé être marrants et qui représentent le fonctionnement d’Adam vs Eve dans un schéma du style l’homme aussi simple à manier qu’un interrupteur ON/OFF (pourvu qu’on le laisse regarder son foot en se grattant les couilles, fumer son shit, et boire sa bière) et la femme cartographiée dans un circuit imprimé tellement elle est complexe. Ce n’est même plus drôle d’entendre un mec soupirer « Ah les femmes ! » ou « Tu sais, moi je suis un mec faaaaacile à vivre et simple » ou encore « Nous les mecs, c’est simple, c’est pas comme vous, on est zéro prise de tête ». Voici donc les mecs selon moi :
- Des êtres qui ne savent absolument pas ce qu’ils veulent, du coup ils veulent tout. Le beurre, l’argent du beurre, la vache qui a fait le beurre, le couteau à beurre, le pot à beurre…
- Ce sont les créatures les plus lâches de l'univers : qui a déjà vu un mec bien gérer une rupture ou être directe et l’annoncer sans détour ? Dès que ça sent le roussi et qu’il veut se défiler, il fait son distant, son muet, te sort le « j’en sais plus ou j’en suis »…tout pour que ça ne vienne pas de lui.
- Un mec, ça n’aime pas les prises de tête. Ca se contente d’en créer et de t’en attribuer les droits d’auteur.
- Un mec c’est égoïste. Ca ne se remet jamais en question et ça ne connais pas les compromis. Tant que ça lui convient, c’est bon .
- Des êtres qui ne savent absolument pas ce qu’ils veulent (bis). Ils tiennent un discours vite contredit par leur attitude. « Je ne suis pas macho, je pense juste que c’est pas un truc de mec. » / « Je ne suis pas de nature jaloux, c’est juste que j’ai pas supporté te voir discuter aussi près de ce mec »/
- Un mec, c’est démesurément orgueilleux. Trop d’orgueil tue l’orgueil. On veut bien faire monter le niveau de l’égomètre mais faut pas abuser non plus. Il préfère mourir qu’admettre qu’il a tort ou qu’il a merdé. Le comble, c’est qu’il en est conscient et sait que tu le sait.
- Un mec ça prétend avoir du mal à s’exprimer. Il n’hésite pas à te descendre pour énumérer tes défauts, mais ne trouve pas ses mots pour faire un compliment. Même le minimum syndical. (La phase baratin pré-concrétisation n’est pas incluse).
- Un mec, ça prétend ne pas être rancunier. Il te le fait juste payer au centuple sous prétexte qu’il a été blessé. Il oublie bien sur qu’il est à l’origine même de la blessure.
- Un mec c’est finalement un gosse pourri gâté qui réagit mal quand il apprend que le père noël n’existe pas, qui pleure sans larme pour réclamer son joujou, et qui se fait tout miel pour obtenir sa friandise.

Qu’est ce que je ne comprenais pas déjà ?

jeudi 29 mai 2008

Y'a des journées qui commencent comme ça...



Y'a des journées qui commencent comme de la m......., de la diarrhée pour être plus précise: ça commence par une succession de maux de ventre qui deviennent progressivement de plus en plus désagréable...pour aboutir à un prouuuuuuuuuuut magistral ! Un bel arrivage de m.....
Je me réveille avec l'hémisphère gauche du cerveau anesthésié (le siège de la logique tiens donc !...). Jusque là rien d'anormal pour une migraineuse comme moi.

Je suis à labour (à la bourre, si t'es blond/e) et je dois déposer ma petite sœur à la fac avant. Mon paternel n'est toujours pas debout et sa voiture bloque la mienne. Nous gérons ce problème de logistique tous les matins, sauf que ce matin, pauvre papa à moitié endormi ne retrouve pas sa clé.
Il prend une clé de secours, qui n'est pas équipée de la commande à distance: l'alarme se déclenche à l'ouverture, et impossible de la faire taire. Je mets en marche mon bouclier mental pour contrer les malédictions des voisins que j'ai privé de grasse matinée.

Je suis à labour (à la bourre si t'es tjrs blond/e) et je laisse, le cœur déchiré, petit papa chéri se démener avec l'alarme.
A mi-chemin, petite sœur me dit qu'elle a oublié son portable. Vilaine grande sœur lui répond qu'elle va devoir passer sa journée sans son portable! (disoli ptite soeur :( )
Je balance...heu je dépose cette dernière à la fac et reprend mon chemin. Je vais pouvoir prendre le raccourci dont papa m'a parlé. Il a bien insisté à ce que je fasse gaffe à la sortie...et j'ai fini par me gourer de sortie en m'engageant sur l'autoroute de Rabat. Génialissime, zreb t3attal!
Au moment où je cherche des yeux une sortie pour faire demi-tour, le témoin lumineux de la jauge d'essence s'allume...
Quelques kilomètres plus tard, je prends la première sortie qui se présente, atterris dans un territoire inconnu, et tout le monde est trop pressé pour que je puisse demander mon chemin. Je tâtonne donc et finit par me retrouver comme une grande.

Ouf! J’arrive enfin au siège, en retard, mais j'arrive quand même. Qui dit retard, dit plus de place de parking. Je suis donc contrainte de laisser ma petite titine toute neuve (ouii ouii chrit tomobile) dans un spot pas très sur, tant pis!

En voulant descendre de la voiture, je trébuche, m'agrippe à la portière, mais n'arrive pas à choper mon sac au passage. Ah non! Pas le coup du sac de nana qui tombe! Pas ça!
Et si! Le sac tombe, déballant rouge à lèvres, paire de bas de rechange, lingettes (intimes!), sparadraps, flacon de vernis et protège-slips...devant les yeux amusés du vigile. Ouais marre-toi tit con! grrrrrrrr

Pas encore remise de ma diarrhée matinale, je raconte mes déboires à ma collègue lorsque celle-ci m'interrompt: "heu Candy, tu ferais mieux de t’assoir, la fermeture éclair de ton pantalon vient de péter!"....

Khra! (ga3)





jeudi 8 mai 2008

Trip to the South: "Essence de douleur"



Jeudi 1er Mai 2008

Je commence à le sentir se diffuser dans mes veines brulantes…ce poison dont je garde encore la saveur âcre… Je devine son nom marqué sur la fiole : « Essence de douleur »

Un poison dont la préparation ne nécessite ni curare ni arsenic, ni mortier ni alambic...

Un poison fait de mots acides, destiné à attaquer mon cœur pour le dissoudre.

Et dire qu’il y a moins de deux heures, je quittais Marrakech, joviale et rayonnante . Quel vent de folie m'a donc pris pour m'enquérir de ses nouvelles? Je commençais à faire le deuil de cette histoire et voulait juste garder un semblant de contact "normal" afin de mieux panser les blessures qui subsistent. Je n'aime pas l'idée de deux personnes qui ont tant partagé auparavant , et qui deviennent deux parfaits inconnus après s'être déchirés.

Peut-être ai-je tort... peut-être que seule une amputation rapide et nette est à même de guérir le mal. Cet homme là, je ne le connais pas, je ne l'aime pas. J'aime l'homme qu'il a été et qu'il n'est plus...Ou peut-être ai-je aimé l'homme que j'ai cru qu'il était?

L’esprit anesthésié, je regarde défiler des paysages de toute beauté à chaque virage de la route sinueuse que nous empruntons. Un massif montagneux impressionnant…des écrins de verdure tantôt tachetée de terre ocre et de roches grises, tantôt parsemée de lauriers roses et de coquelicots, de moutons et de brebis…

Nous passons à présent par la jolie vallée du Zat. Des douars accrochés aux flancs des montagnes, des gorges étroites, des falaises abruptes. Le torrent fougueux de l’oued N’Zat…et le torrent de larmes qui ruissèlent inlassablement sur mon visage...

Un étau invisible se resserre sur ma tête, une masse accablante me comprime la poitrine. Comment a-t-il pu, insensible à la mise à nue de mon cœur, le défigurer de nouveau, alors qu’il porte les stigmates encore fraîches de l’amour déchu ?

Comment a-t-il pu ? me traiter plus bas que terre, me réduire à un lambeau de chair, tout effacer de notre histoire en un éclair ?

Envolés les souvenirs heureux, les regards langoureux, les lèvres en feu… L’amnésie a tout emporté !

Les roses ont fanées, les quiches ont refroidies, les motifs que j’ai brodés se sont effilochés, le diaporama mettant en scène mes raisons de l’aimer s’est effacé…

« On s’arrête un moment ! ». Ça tombe bien. Notre trajet est ponctué de nombreux arrêts pour admirer les paysages, souffler, ou encore...assouvir un besoin naturel !

Je cache mes yeux bouffis derrière mes grosses lunettes noires… je prends mon air faussement enjoué et mets les traces de larmes séchées sur le compte de la fatigue… On ne se doute de rien. Ma prestation est bonne.

Je profite de la courte halte pour nettoyer mes poumons, noyer mon regard dans les décors grandioses du col du Tizi n’Tichka, et me laisser caresser par le vent qui souffle à travers la montagne.

Je n’ai pas envie de remonter dans la voiture. J’ai envie de rester là…ou alors sombrer dans un doux coma…ou devenir une pierre ou un arbre ancré dans l’Atlas.

Mon esprit s’infeste à nouveau de sentiments acides et du souvenir saumâtre de ses mots me réduisant à …je n’ose même pas le dire ! La tristesse monte en moi comme une marée, la douleur se noue et se resserre au fur et à mesure des idées sombres. Une douleur vivante, cruellement vivante...

Mon cœur s’affole de nouveau et se met à battre à grands coups. N’es-tu donc pas lassé de battre encore si fort ? Je me vis soudain m’arracher ce cœur…le contemplant, un moment, battre entre mes mains ensanglantées, le serrant de toutes mes forces jusqu’à ce qu’il s’éteigne…l’enterrer…le laisser là et partir sans me retourner…

Je me sens comme une mouche, dont la mémoire est courte, et qui s’entête à vouloir franchir une barrière invisible en se cognant infatigablement contre la vitre.

Meurtrie par la consternation, défaite par la rancune, je maudis cette douleur qui m’ulcère et draine mon énergie...

Je croise le regard d’une petite fille aux yeux rieurs et curieux, au sourire timide et aux joues abricot. Pendant le laps de temps qu’a duré cet échange, j’ai eu l’impression que chacune de nous voulait échanger sa vie contre celle de l’autre, par pure curiosité, ne serait-ce que le temps qu’a duré nos regards croisés...

Un petit agneau blanc gambadant derrière sa mère m’arrache un sourire. Je comprends là que même si le poison m’a bel est bien était inoculé, la dose n’était pas létale…

Nous descendons à présent sur le plateau de Ouarzazate…une nouvelle étape...

mercredi 7 mai 2008

Trip to the South: Chatons mélomanes



Date: 30/04/08

Lieu: Marchand de CD, Place Jamaa el Fna

[Dédicace spéciale à Sunli ;) ]

mercredi 30 avril 2008

Trip to the south: Le Philos'oeuf



Vous pensez bien que je n'allais pas vous laisser sans nouvelles...
Ah mais où avais-je la tête? J'ai oublié de vous dire que j'entreprenais depuis ce matin un petit périple vers le sud du pays.
Je n'ai pas resisté en passant devant un cyber à écrire ces quelques lignes de la ville ocre.
Je viens de déguster un délicieux sandwich philos'oeuf, spécialité unique en son genre, dans l'une des échoppes-restaurants de la mythique place Jamaa el Fna. Pour ceux qui n'ont pas encore eu la chance de vivre cette expérience gustative unique, le sandwich philos'oeuf, comme son nom l'indique est essentiellement composé d'oeuf dur et d'huile d'olive, auquel vous pouvez ajoutez au choix oignon, persil, pomme de terre et fromage...Je vous recommande vivement d'accompagner ce "met" d'un verre de thé à la menthe, et de vous laisser aller au gré de l'euphorie des sens que crée l'animation nocturne de la place...
Demain Ouarzazate...

dimanche 27 avril 2008

Tout est question de signal!


"Pfff...ça marche pas!" s'écria maman en faisant irruption dans ma chambre, le téléphone en main, l'air déçu. Cette fois ce n'était pas maman qui s'était gourée de bouton, ce n'était pas kitty qui aurait débranché un câble en jouant avec, ni une facture qu'on aurait (encore) oubliée de payer... "ça" ne marchait bel et bien pas! Le ciel nous tomba sur la tête: il n'y avait pas de tonalité!

Je m'évertuai alors à tripoter tous les fils touchant de près ou de loin à l'installation de la boite magique, à vérifier tous les appareils, et même à sortir dehors jeter un coup d'œil au poteau de téléphone, en jetant un regard suspicieux au chantier à côté...
Je retournai chez moi, bredouille, pour trouver papa, maman, ma frangine, Waaayli et même Kitty (si, si, je vous assure) dans ma chambre m'interrogeant d'un regard anxieux du style "Alors, docteur, c'est grave?".
Amusée, j'étais tentée de répondre par un: "Je regrette...on a tout essayé...mes condoléances" , mais je me contentai de dire: "Pfff, je pense que c'est mort".
- "Pfff...en plus c'est le weekend, j'avais des e-mails importants à envoyer! trouvez-moi le numéro des réclamations ou dérangement!" demanda papa.
- "Pfff...fais chier j'avais besoin du fixe pour un coup de fil urgent!" s'écria ma frangine.
- "Pfff...je vais pas pouvoir vous préparer la recette-surprise ce weekend, j'ai besoin de Google" dit maman.
Waaayli resta muette, mais je devinais des"Grrrrr...Pfffff.....". De temps en temps, elle vérifiait le signal wi-fi avec espoir. Le monde de l'onirisme et de l'amour risque sa perte sans sa gardienne Waaayli...
- "Heu bon ben moi, je vais chez tatie passer le weekend!" dis-je enfin.

Voilà où l'on en est. Agacés, désemparés, terrifiés presque à l'idée de devoir affronter un weekend sans passer des heures avec phony, sans rafraichir son facebook, et sans torturer les touches du clavier pour écrire un post ou communiquer via msn.
Alors, les nouvelles technologies de l'information, une arme à double tranchant?

Il va sans dire que grâce aux derniers progrès des NTIC nous jouissons de facilités extraordinaires pour communiquer, travailler et apprendre...mais...

Qui n'a pas été exaspéré au cours d'une réunion ou d'une conversation par quelqu'un tripotant inlassablement son portable? Qui n'allume pas son ordi en premier dès qu'il rentre chez lui avant même de se déchausser ou d'allumer la télé? Qui ne s'est déjà senti coupé du monde parce que son portable est tombé en panne ou parce qu'il n'y avait plus de connexion?

Tant de choses dont on a dépassé la vocation "utilitaire" pour tomber dans une conduite addictive ou vraiment barje. En effet, on ne s'en rend pas compte, mais parfois ça nous pousse à faire de drôles de trucs. Tenez par exemple le wi-fi: qui n'a pas déjà squatté la connexion non sécurisée d'un voisin? J'en connais qui sont restés dans de drôles de positions ou carrément dans le froid pour capter un soupçon de signal au balcon. J'en connais aussi qui avaient envie de sonner chez le voisin et lui dire: "Heu.. bonjour, je pense que vous avez oublié de régler votre facture ADSL, il n' y a pas plus de connexion".
Moi même, en emménageant dans mon loft parisien (comprenez petit studio de barbie), j'utilisais la connexion d'un voisin qui a bien voulu me donner sa clé WEP en attendant l'activation de ma connexion . Lorsque j'ai déménagé deux étages plus haut, capter le signal nécessitait de sortir au balcon par le froid qui caractérise si bien la capitale française et de rester debout en inclinant le pc à 30 degrés!

Le piratage du wi-fi, qui est devenu un sport nationale partout dans le monde , est en phase de devenir un sérieux délit. En effet, de plus en plus de pays se dotent de lois réprimant l'utilisation abusive de connexion wi-fi...mais leur application s'est avérée être un exercice plus compliqué que prévu: "voler" le wi-fi du voisin doit-il être considéré comme un vrai vol, alors que le "voleur" ne dérobe rien et se contente de surfer? doit-on choper le "voleur" de wi-fi en flagrant délit? doit-on reprocher au "voisin" de ne pas avoir crypté et sécurisé son point d'accès wi-fi? Le débat reste ouvert même si dans la majorité des codes pénaux le vol de wi-fi est passible de sanction sur la base du "hacking" (ou piratage) et non pas de vol.
Chez nous tout va bien! le piratage a encore de beaux jours devant lui...

Pour en revenir aux addictions, nous sommes tous par nature des "accros" potentiels. Que ce soit au portable, au shit, à Internet, au Poker, au boulot, au sport ou aux chaussures, toutes nos addictions expriment un désir inconscient (ou conscient!) de combler un manque. La conscience est essentielle pour reconnaitre un problème avant qu'il ne devienne addiction, hors nous avons tendance à banaliser les choses ou vivre dans le déni. Beaucoup ne comprennent pas l'addiction de leurs pairs car ces derniers ne partagent ou ne divulguent rien à propos de leur addiction (qui peut ne pas en être une, mais le paraitre!), laissant planer l'inquiétude et le doute. Les uns se braquent, les autres s 'enferment encore plus dans leur mutisme et isolement, le roussi se fait sentir et la communication est avortée.

La poule ou l'œuf? doit-on dénoncer l'outil, ou notre façon de s 'en servir? tout est question de mesure certes, mais il arrive souvent que les tartines tombent sur le côté beurré...

Sur ce, je dois finir de ranger mon sac pour aller passer le weekend chez ma tatie. Donc...ne pas oublier mon téléphone, son chargeur, le lecteur mp3, les DVD, mon épilateur, son chargeur, mon laptop, son chargeur,mon sèche-cheveux...accro? ana? bele3ma! :-p